Pourquoi écrire sur l'alcool?
J'ai créé cette catégorie Alcool pour écrire tout ce qui me semble important pour moi, pour les autres, pour les autres et moi à la fois, concernant l'alcool.
Peut être que ça fait partie de mon auto-thérapie, ce partage anonyme avec personne et tout le monde à la fois.
Je ne suis ni très jeune, ni très vieille, autour de la trentaine, et je me bats tous les jours un peu contre l'alcool. Je n'ai pas eu le temps de me faire complètement happer par la dépendance, mais j'ai déjà largement testé les seconds effets kiss cool de cette trop fusionnelle relation.
En quelques lignes, je raconte.
J'ai commencé à boire come beaucoup de jeunes, vers 18 ans, à l'occasion de fêtes entre amis. déjà, je buvais toujours un peu plus que les autres, mais les occasions étaient assez éparses. Quelques années plus tard, j'ai changé de cadre de vie. Je suis aprtie finir mes études au Canada, j'ai quitté mon copain, et me suis éloignée de mes parents. j'éais très mal à l'aise en société, plus aucun repère comportementale. La seule solution pour me soulager un peu était de boire en soirée. Les soirées étant malheureusement très fréquentes, quasiment tous les soirs. J'ai beaucoup grossi, j'ai fiat pas mal de conneries qui m'ont éloignée de mes amis, et j'ai commencé à faire une obbe dépression qui a duré deux ou trois ans, avant que je ne rechange encore de cadre de vie.
J'ai trouvé un travail à Paris, j'ai retrouvé certains de mes amis. je sortais peu alors les occasion de boire étaient elles aussi peu fréquentes. Mais lorsque je sortais et que je buvais c'était toujours trop, et toujours assorti de pertes contrôles monumentales : séduction, agressivité, auto-destruction...Avec le lot d'anxiété que cela rajoute à lanxiété déjà emmagasinée. l'anxiété appelle l'alcool, qui rajoute de l'anxiété, qui rappelle l'alcool, etc... j'ai tenu xomme cela quelques années. Ces deux dernières années, je me suis retrouvée 4 fois aux urgences à cause l'alcool, pour auto-mutilation...Chaque fois je me disais que je ne recommencerai plus. Et chaque fois je recommençais, je ne pouvais concevoir d'avoir une vie sociale sans alcool. je ne pouvais concevoir d'avoir quelques instant de répit dans ma vie d'angoisse, quelques instant de répit pour tromper l'ennui, sans l'alcool.
Comme malgré tout je ne bois pas la journée, et pas non plus tous les jours, j'ai toujours eu la possibilité de continuer à avoir une vie à peu près noram en apparence. Donc je continuais.
Jusqu'au jour où je suis allée beaucoup trop loin, et où j'ai failli laisser ma vie et mon amour s'en aller à cause du verre de trop. Mon homme, pourant plutôt porté sur la boisson lui aussi, a eu très peur. il a été dégoûté de l'alcool à vie. Il est venu me voir à l'hôpital et m'a simplement dit que si je retouchais un verre il me quitterait, qu'il ne supporterait pas de me voir me fouttre en l'air sous ses yeux. Sa fille n'ont plu n'a pas accepté. Elle m'a traité de folle, n'a plus voulu me voir pendant de long mois. Aujourd'hui encore elle héiste à dormir sous le même toit que moi.
ce sont eux qui m'ont sauvée.Le regard impitoyablement objectif d'un enfant à qui vous faites terriblement peur, et la résignation désespérée de votre âme soeur qui préfèrerait ne plus vous voir du tout, plutôt que d'attendre l'accident de trop.
Ils m'ont sauvée, mais je n'en suis pas guérie pour autant.